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31 mars : Journée Internationale de la Visibilité Trans

Célébrée chaque année le 31 mars, la Journée Internationale de Visibilité Transgenre, est un moment crucial pour mettre en lumière les réalités et les luttes des personnes transgenres à travers le monde. Cette journée est plus qu’une simple commémoration : c’est un appel à l’action et à la solidarité toute l’année !

Initiée en 2009 par la militante trans Rachel Crandall-Crocker, cette journée du TDoV en anglais (International Transgender Day of Visibility) vise à célébrer les contributions des personnes trans tout en sensibilisant le public aux défis auxquels elles font face.

La Journée Internationale de Visibilité Transgenre est essentielle pour promouvoir l’égalité, la compréhension et le respect des droits de toutes les personnes, indépendamment de leur identité de genre.

« Quand on voit qu’on veut nous effacer de l’histoire de l’humanité, parler de visibilité trans paraît plus qu’opportun. »

Les USA ont publié une liste de mots clés interdits dans les publications et recherches des institutions états-uniennes, sous prétexte de vouloir chasser toute idéologie considérée comme « woke » des agences de l’Etat, parmi ces mots figuraient « genre », « transgenre », « personne enceinte », « LGBT », « transsexuel », « non-binaire », « sexe assigné à la naissance », « mâle biologique », « femelle biologique »,…

Retrouvez la liste des mots à bannir dans le post de Darby Saxbe, professeure de psychologie à l’université d Californie du Sud, inquiète de ne plus pouvoir mener de recherches sur ces thématiques, à la lecture de la liste officielle de la Fondation nationale pour la science (NSF), en application du décret.

Le 31 janvier dernier, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont supprimé de leur site des milliers de pages contenant des termes tels que « transgenre », « LGBT », ou « personne enceinte » rapporte le New York Times, pour se conformer au même décret interdisant tout contenu promouvant une prétendue « idéologie de genre ».

Quelques jours plus tard, certaines de ces pages étaient réapparues, en partie, expurgées des termes et références prohibés, malgré une intense couverture médiatique, des réactions négatives de la part de la communauté scientifique et d’inquiétudes pour la santé publique.

Alors quoi faire en ce jour de TDoV ?

Commençons par dénoncer ces dérives révisionnistes et la « cancel culture » associée, ensuite, mettons en lumière des personnes trans qui tentent de montrer que les personnes trans sont des êtres humains qui ont le droit d’exister, de vivre, d’avoir des projets et d’éduquer (on pourrait même dire tout simplement d’éveiller) le reste de l’humanité.