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6 avril – Journée internationale de l’Asexualité

Cette journée offre l’occasion de visibiliser et faire connaître l’ensemble du spectre de l’asexualité, y compris la demisexualité, la greysexualité et les autres orientations qui la composent.

Être asexuel·le c’est le fait de ne pas ressentir d’attirance sexuelle pour autrui, ne pas ressentir le besoin ou l’envie d’avoir des relations sexuelles avec les autres.

Une personne asexuelle n’a peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles et pourrait passer sa vie entière sans relations sexuelles sans en souffrir. Elle est souvent davantage attirée vers les autres sur d’autres plans (sentimental, intellectuel, sensuel, esthétique, etc).

Parmi les idées reçues, « c’est juste un problème de libido »,« ça doit être un traumatisme », « c’est de l’abstinence », « c’est ton choix »,« tu n’as pas trouvé la bonne personne » : non !

Dans un monde où la sexualité fait partie des diktats d’une vie épanouie, il est facile de croire qu’on a besoin de sexe pour être heureux. Ce n’est pas vrai.

Chaque personne asexuelle vit son expérience de façon unique. Il est important de respecter cette diversité et de comprendre que l’asexualité est une orientation sexuelle à part entière, tout comme l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité, la pansexualité et bien d’autres.

  • Une personne asexuelle peut aimer, sans relations sexuelles,
  • une personne asexuelle peut développer des relations sentimentales, affectives, sans relations sexuelles,
  • une personne asexuelle peut vivre en couple, sans relations sexuelles,
  • Une personne asexuelle peut être heureuse, sans relations sexuelles,

Visibiliser l’asexualité permet d’aider les personnes asexuelles à se comprendre, réaliser, s’identifier et accepter leur propre orientation, tout en expliquant ce qu’est l’asexualité à celles et ceux qui n’en ont jamais entendu parler afin de promouvoir l’acceptance et la reconnaissance.

Pour en savoir plus :