Le 31 mars, Julia a été victime d’une agression transphobe à Paris, son agression a été massivement diffusée sur les réseaux sociaux.
Quand Julia a été agressée ce jour là, place de la république en pleine après-midi à Paris, c’était une agression comme il s’en produit souvent, trop souvent. Elle nous raconte ce qu’elle a vécu, et appelle à la tolérance.
Konbini Vidéo : l’appel à la tolérance de Julia, victime d’une agression transphobe à Paris.
Dimanche dernier, Julia a été victime d’une agression transphobe à Paris. Elle nous raconte ce qu’elle a vécu, et appelle à la tolérance.
« Sur les réseaux sociaux, j’ai vu des commentaires haineux envers une communauté et beaucoup d’amalgames. Ça n’a rien à voir. » pic.twitter.com/wYv1z4KkpZ
— Konbini news (@konbininews) April 3, 2019
D’habitude, quand une personne transgenre en parle, on minimise, on lui dit qu’elle exagère, qu’il n’y a rien de transphobe.
Cette fois ci, la scène a été filmée et Julia ne s’est pas laissée faire, ne s’est pas laissée rabaisser, et elle raconte ce qu’elle a vécu. Ce qu’elle fait peu de personnes transgenres osent le faire, parler de son agression, c’est difficile et souvent la police et la gendarmerie ne vous écoutent pas et vous dissuadent même de porter plainte.
Alors à quoi bon ! Encore des souffrances et un jugement à l’emporte pièce. Bien sûr qu’on sait ce qu’est une agression transphobe, on sait ce qu’on a vécu.
Alors merci Julia d’avoir osé pour toutes les personnes transgenres qui se font agresser verbalement ou/et physiquement et que personne n’écoute.
Claire, Vice présidente de Mobilisnoo
bonjour Claire, tu es une femme formidable. Nous savons bien que ce qui nourrit la haine dans l’esprit, c’est d’abord l’ignorance qui créée la peur, la peur engendrant le rejet de l’autre entre autre, voire souvent l’agression physique et/ou verbale.
Je ne veux pas nourrir mon âme de haine, mais d’amour pour l’autre, pour tout autre car seul l’acte d’aimer peut conduire à la paix intérieure par conséquence à la paix.
Je suis homosexuel, androgyne, ce que vous voulez, je suis d’abord un être humain qui respire la vie ? comme vous. Je ne vous demande pas de m’aimer, voire de m’accepter, seulement de me respecter comme je vous respecte dans vos différences.
Soyons vigilant chacun à nos paroles et à nos actes, osons ENSEMBLE parler de nos peurs de vivre pour trouver des solutions de paix et de fraternité.
Et je rends hommage ici à tous ceux et à toutes celles qui souffrent dans le monde parce qu’ils aiment vivre et la vie, différemment et pareillement que tous.
Cc