La lettre B dans LGBTQIA+ a elle aussi sa journée internationale qui a lieu tous les ans le 23 septembre.

Mettre en visibilité la bisexualité (et la pansexualité) s’avère hélas encore nécessaire aujourd’hui car la biphobie et les discriminations sont nombreuses, ces préférences romantiques et sexuelles étant souvent considérées à tort comme un refus d’assumer son homosexualité ou comme une phase de doute sur son orientation sexuelle véritable.

Les travaux d’Alfred Kinsey ont pourtant bel et bien prouvé dans les années 1950 qu’il existe tout un spectre d’attirance sexuelle (et sentimentale) entre l’hétérosexualité et l’homosexualité.

Qu’est-ce que la bisexualité ?

Une définition généralement admise de nos jours est que la bisexualité est une attirance émotionnelle, physique et/ou sexuelle envers des personnes des genres féminin et masculin.

La pansexualité étend cette définition en ne limitant pas l’attirance aux genres féminin et masculin. La pansexualité est assumée par certain·es pour se distinguer de certaines personnes bies qui rejettent les personnes trans ou non-binaires.

Certaines personnes se considèrent bisexuelles alors qu’elles correspondent à la définition de la pansexualité, disant être attirées par deux genres ou plus.

En savoir plus

Les personnes Bi et Pan méritent comme les autres la reconnaissance et le respect de leurs identités. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visiter le site de l’association Bi’cause. En particulier, nous vous conseillons de lire le Manifeste des personnes Bi, Pan et plus, publié en 2002, et réactualisé depuis.

Pour une vision plus complète de la bisexualité et de la pansexualité, vous pouvez aussi consulter avec intérêt l’article correspondant sur le site de l’Association des Journalistes Lesbiennes, gays, bi·es, trans et intersexes (AJL).

Cette année, elle est précédée le 22 septembre par une marche organisée pour la Journée de la visibilité bi+, vous pouvez consulter le programme (parisien) de cette journée sur le site de l’assocation Bi’cause.